Emma Elisabeth Fry auteure anglo- mauricienne
Action : île Maurice
http://sandybredpublishing.blogspot.fr/
http://www.amazon.co.uk/Sugar-Cane-E-Fry-ebook/dp/B0087H2MQS
A review : http://theindiebookreview.wordpress.com/2012/09/20/sugar-cane-e-e-fry/
Beth Stephen, l'héroïne principale, est une jeune anglaise mal dans sa peau à cause de ses origines étrangères autour desquelles son père mauricien a toujours laissé planer le mystère. A sa mort ce père étrange lui donne pour mission testamentaire de répandre ses cendres dans un champ de canne à sucre mal identifié à l'île Maurice.
Beth part avec sa meilleure amie et va mener l'enquête sur ce fameux champ, ainsi que sur ses propres origines , allant de révélations en révélations, de surprises en surprises.
Ce roman qui commence comme un récit psychologique , se poursuit comme un road trip à l'île Maurice et se termine en roman policier aux rebondissements incessants et au suspense insoutenable.
Malgré quelques longueurs (exemple : après la grande révélation au coeur du roman, quelques digressions rendent le lecteur très impatient ... à moins que ce ne soit fait exprès) et quelques maladresses dans la construction du récit ( par exemple l'emploi systématique du "je" pour les différents personnages qui racontent l'histoire, ce qui fait qu'on s'y perd un peu parfois...) ce premier roman écrit dans un très beau style, est un bijou qui vous tient en haleine de A jusqu'à Z.
Le roman se base aussi sur la célèbre phrase de Malcolm de Chazal "A Maurice, on cultive la canne à sucre et les préjugés" . Le racisme, le communalisme sont au coeur de l'intrigue dans une île Maurice où les démons bien cachés sont malgré tout , toujours prêts à ressurgir, surtout quand ils sont attisés par l'appât du gain.
J'ai terminé ce livre en vacances sur une plage normande, sur le sable chaud et au vent léger. De temps en temps, je regardais au loin, droit devant, vers le pays de l'auteure et les vagues de la Manche me transportaient vers cette île Maurice que nous chérissons en commun. Un grand moment , merci beaucoup madame Fry.