Michel Rio : auteur français
Lecassin a écrit sur le site "Babelio":
Dans ce second volume de ce qu'il faut bien considérer comme une trilogie, « Archipel », , « Tlacuilo », « Manhattan terminus », on retrouve les principaux protagonistes de l' « Hamilton School », d'abord à l'île Rodrigues et Maurice puis au Mexique où est emprisonné le toujours monstrueux Léonard Wilde : une affaire d'achat/vente de codex précolombien.
Une seconde partie menée tambour battant, à la manière d'un roman policier, l'érudition en plus.
https://www.babelio.com/livres/Rio-Tlacuilo/104706
Rajoutons que "Archipel" se déroule à Jersey et Guernesey et "Manhattan terminus" à New York...Enfin signalons que le passage à Rodrigues et à Maurice dans "Tlacuilo"semble à première vue, pas très significatif ... bien qu'à signaler.
Prix Médicis - 1990 - Edition originale Le Seuil - 1990
Une autre chronique par Annie Coppermann dans :
https://www.lesechos.fr/17/11/1992/LesEchos/16267-091-ECH_medicis-----tlacuilo----de-michel-rio.htm
Ce petit livre à l'élégance ciselée commence comme un écho à «
Christophe Colomb " : un naufragé, navigateur solitaire à bord d'une
coquille de noix construite de ses mains, aperçoit un oiseau et touche
enfin la terre. Où l'attend son ami de toujours, britannique comme lui,
pair d'Angleterre, parti à sa recherche sur un somptueux yacht, et sa
cousine-amante, la très belle Laura. Michel Rio édifie depuis dix ans
une oeuvre originale qui parle de mer, de littérature, et de science. De
« Mélancolie Nord » (1982) à « Faux Pas » en passant par « Le Perchoir
du perroquet » et « Archipel », il s'est constitué un club de fans
séduits par son style intense et son exigence pétrie d'érudition et
d'humour. Ce prix Médicis va-t-il en élargir le cercle ? Attention aux
apparences... Sur une trame de roman d'aventures, ce mince ouvrage est
en effet à la fois facile et austère, brillant et touffu. Les habitués y
trouveront des allusions à tous les livres précédents de l'auteur mais
les nouveaux venus ne pourront pas ne pas être étonnés de la richesse
presque excessive des thèmes, et décontenancés par la préciosité
intelligente du style à la fois narquois et raffiné.
Il y a un peu de tout ici, en effet, dans ce conte philosophique, de l'aventure maritime (avec la description absolument magnifique d'une tempête dans le golfe du Mexique) au polar à la James Bond (avec, sur une île-bordel, un dictateur mégalo et meurtrier), en passant par un véritable catalogue de chansons irlandaises, et même, ce qui ne gâte rien, des passages joliment libertins. Et le titre ? « Le tlacuilo est la variété aztèque de l'Adoxus vitis. " Qui serait un coléoptère, mais aussi le symbole de l'écrivain. Voilà.
Il y a un peu de tout ici, en effet, dans ce conte philosophique, de l'aventure maritime (avec la description absolument magnifique d'une tempête dans le golfe du Mexique) au polar à la James Bond (avec, sur une île-bordel, un dictateur mégalo et meurtrier), en passant par un véritable catalogue de chansons irlandaises, et même, ce qui ne gâte rien, des passages joliment libertins. Et le titre ? « Le tlacuilo est la variété aztèque de l'Adoxus vitis. " Qui serait un coléoptère, mais aussi le symbole de l'écrivain. Voilà.
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